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Johnny Hallyday jeune : Son parcours

Johnny Hallyday jeune : Son parcours

Les débuts musicaux de Johnny Hallyday (1957-1959)

Johnny Hallyday commence son incroyable carrière musicale grâce au soutien de Lee Hallyday, le mari de sa cousine Desta. Véritable mentor et agent artistique, Lee devient pour Johnny un père spirituel et croit immédiatement en son talent. Il l’accompagne dans ses premiers pas dans l’industrie musicale, l’aidant à se façonner une image de rockeur qui marquera l’histoire de la musique française.

Johnny Hallyday en 1957

Dans les années 50, Lee Hallyday est convaincu que le rock’n’roll peut s’imposer en France, alors que ce genre explose aux États-Unis sous l’influence d’Elvis Presley. Souhaitant faire découvrir cette musique révolutionnaire à Johnny Hallyday, il fait venir des disques inédits d’Amérique.

Parmi ceux qui en bénéficient figure Eddy Mitchell, ami de toujours de Johnny. Il déclare :

« Johnny avait beaucoup de disques américains qu’on ne pouvait pas acheter en Europe, ce qui me permettait d’écouter tout ce que je ne pouvais pas écouter autrement… On passait des après-midis et des soirées à écouter Presley, Bill Haley et d’autres artistes qui n’étaient pas encore disponibles en France. »

Cette culture musicale américaine façonne l’identité artistique de Johnny Hallyday, qui va devenir le précurseur du rock en France.

Disque vinyle d'Elvis Presley de 1956

Disque vinyle de Bill Haley de 1957

En 1958, Johnny Hallyday fréquente régulièrement le Golf-Drouot, une discothèque rock mythique appartenant à Henri Leproux. Ce lieu emblématique est considéré comme le "Temple du rock" en France. Il réunit toute la nouvelle génération de rockeurs parisiens, formant un véritable microcosme du rock.

Johnny y côtoie d’autres jeunes talents qui marqueront également la musique française, comme Jacques Dutronc, Eddy Mitchell, Long Chris et Dany Logan. C’est dans cet environnement qu’il affine son style et développe sa présence scénique, posant ainsi les premières pierres de son immense carrière.

Le Golf Drouot à Paris

Inspiré par ses idoles américaines, Johnny Hallyday commence sa carrière en chantant principalement des reprises et adaptations françaises de grands classiques du rock’n’roll.

En 1958, alors âgé de 15 ans, il fait une première apparition publique lors d’un spectacle organisé par Desta et Lee Hallyday au restaurant L’Orée du Bois, un établissement parisien situé dans le bois de Boulogne. Audacieux, Johnny décide de chanter Elvis Presley. Malheureusement, le public, peu habitué à ce style musical, le hue et le siffle.

Le lendemain, le jeune rockeur tente une nouvelle performance, mais il est renvoyé du restaurant. Cette expérience difficile ne fait que renforcer sa détermination à imposer le rock’n’roll en France.

Restaurant L'orée du bois à Paris

Après cet échec cuisant, Johnny Hallyday reste persuadé que le rock peut conquérir la France. Il cherche alors à se produire dans différents clubs, souvent accompagné de Philippe Duval, son premier guitariste.

Cependant, son style jugé trop novateur lui ferme de nombreuses portes. Il joue parfois en extérieur, notamment avec Jacques Dutronc et Eddy Mitchell, dans des lieux comme le square de la Trinité.

Petit à petit, il commence à rencontrer du succès, notamment lorsqu’il se produit pour les soldats américains en France. Ce public, déjà conquis par le rock’n’roll, est bien plus réceptif à son style explosif et énergique.

Johnny Hallyday et Philippe Duval en 1959

Le 30 décembre 1959, Johnny Hallyday marque une étape décisive dans sa jeune carrière musicale en participant à sa première émission de radio. Il est invité dans "Paris Cocktail", une émission animée par Pierre Mendelssohn, où il partage l’affiche avec la chanteuse Colette Renard.

Sur les ondes, Johnny interprète "Viens faire une partie", une chanson qui attire immédiatement l’attention des auteurs-compositeurs Jil et Jan. Séduits par sa prestation énergique et son charisme naturel, ils voient en lui un immense potentiel artistique.

Conscients du talent brut de ce jeune rockeur, Jil et Jan le recommandent à Jacques Wolfsohn, un influent directeur artistique de la maison de disque Vogue. Ce dernier est rapidement convaincu et offre à Johnny Hallyday son premier contrat discographique.

Cette signature avec Vogue représente un tournant majeur dans la carrière du jeune chanteur. Il entre ainsi dans le monde professionnel de la musique, amorçant son ascension vers la célébrité.

Les années Vogue de Johnny Hallyday (1960-1961)

Le 16 janvier 1960, Johnny Hallyday, alors encore connu sous le nom de "Halliday", franchit une étape déterminante dans sa carrière en signant un contrat avec la maison de disque Vogue. Ce partenariat va poser les bases de son ascension fulgurante dans le paysage musical français.

Pour marquer cette nouvelle collaboration, Johnny donne sa première prestation sous Vogue lors d’un show radiophonique à Namur, en Belgique. Il partage la scène avec Jean-Jacques Debout, un autre artiste du label, consolidant ainsi sa place au sein du monde du spectacle.

Le 12 février 1960, Johnny Hallyday entre en studio sous la direction du chef d’orchestre Léo Petit. Lors de cette session, il enregistre quatre chansons en prise directe, s’accompagnant lui-même à la guitare. Ce moment marque le début de son aventure discographique, qui ne cessera de croître au fil des années.

Le 14 mars 1960, son tout premier super 45 tours voit le jour. Fait amusant : une erreur d’orthographe sur la pochette inscrit son nom avec deux "y" : Hallyday au lieu de Halliday. Loin d’être corrigée, cette coquille devient définitive et scelle l’identité artistique du rockeur français sous ce nom emblématique.

Le titre phare de cet enregistrement est "T'aimer follement", une chanson également interprétée par Dalida à la même période. Ce morceau marque un tournant majeur dans la carrière du jeune chanteur, imposant sa voix et son style unique sur la scène musicale française.

"T'aimer follement", le premier super 45 tours de Johnny Hallyday

Au début des années 1960, Johnny Hallyday tente d’imposer son style rock’n’roll en France, un genre encore mal perçu par les médias traditionnels. Son premier disque crée un véritable choc générationnel, et bien que certains animateurs comme Frank Ténot et Daniel Filipacchi soutiennent son ascension, de nombreuses radios restent réticentes à diffuser ses chansons.

Heureusement, l’émission culte "Salut les copains" sur Europe 1 joue un rôle clé dans la promotion du jeune chanteur. En avril 1960, Johnny décroche son premier contrat professionnel de 500 nouveaux francs et se produit au Cabaret L’Escale à Migenne. L’émission télévisée “L’École des vedettes” présentée par Aimée Mortimer, avec Line Renaud en marraine, lui permet de toucher un public plus large avec son interprétation survoltée de "Laisse les filles", qui crée un véritable engouement.

Johnny Hallyday, Line Renaud, Aimée Mortimer dans l'émission "L'école des vedettes" en 1960

Le charisme scénique de Johnny Hallyday et son énergie débordante contribuent à booster les ventes de ses disques. Son image est soigneusement travaillée par son entourage, notamment par Lee Hallyday, qui façonne sa biographie en insistant sur son héritage franco-américain. En juin 1960, Johnny sort son EP "Souvenirs, Souvenirs", qui devient son premier grand succès musical. Sous la gestion de son imprésario Georges Leroux, il décroche de nombreux contrats pour des galas prestigieux et partage la scène avec des artistes reconnus comme Sacha Distel.

Cependant, ses concerts provoquent de véritables scènes d’émeutes, notamment lors de sa tournée estivale au Casino de Juan-les-Pins. En septembre, il joue à guichets fermés à l’Alhambra à Paris, mais sa prestation très rock divise le public. Son style provocateur bouscule les codes et attire la controverse, renforçant son statut d’icône du rock en France.

Johnny Hallyday à l'Alhambra en 1960

Fort du succès de "Souvenirs, Souvenirs", Johnny continue sur sa lancée et enchaîne les enregistrements. En octobre 1960, il sort "Itsy Bitsy Petit Bikini", qui entre en compétition directe avec la version de Dalida. La rivalité entre les deux artistes atteint son paroxysme lorsque Lucien Morisse, directeur des programmes de Europe 1, casse le disque de Johnny en direct dans l’émission "Le Discobole", déclarant que ce sera "la dernière fois qu'on entendra cette chanson". Malgré cette polémique, Johnny poursuit son ascension et en novembre 1960, il triomphe sur scène au Théâtre de l'Alcazar de Marseille, consolidant son statut de nouvelle idole des jeunes en France.

Théâtre de l'Alcazar à Marseille

Février 1961 marque un tournant dans la carrière du jeune Johnny Hallyday avec le premier festival international de rock au Palais des Sports de Paris. Ce concert explosif est marqué par des scènes de bagarres et d’arrestations, témoignant de l’engouement sans précédent pour le rock en France. Avec la sortie de son premier album "Nous les gars, nous les filles", Johnny s’impose comme la nouvelle vedette du rock français. Cependant, la concurrence se renforce avec Les Chaussettes Noires, groupe dont Eddy Mitchell est le leader. Cette compétition intensifie la guerre des maisons de disques, rendant la situation de Johnny plus complexe.

Les chaussettes noires : le groupe d'Eddy Mitchell

Johnny, frustré par son manque de liberté artistique, exige plus de musiciens et des arrangements plus élaborés avec des saxophones et des claviers pour moderniser son son. Mais Vogue s’y oppose fermement, menant à une altercation célèbre où un directeur lui aurait dit "Tu fermes ta gueule et tu chantes", à quoi Johnny réplique avec audace. Ne supportant plus cette situation, il quitte la maison de disques et engage un procès contre Vogue. En juillet 1961, il signe un contrat chez Philips sous la direction de Johnny Stark, son nouveau manager. Le 31 juillet, son troisième album "Tête à tête avec Johnny Hallyday" est publié, marquant le début d’une nouvelle ère musicale pour le rockeur.

L'album "Tête à tête avec Johnny Hallyday"

L'ascension de Johnny Hallyday : quand il devient l'idole des jeunes (1961-1964)

La carrière de Johnny Hallyday décolle définitivement en septembre 1961 avec son premier Olympia, où il devient la première star rock française à se produire en tête d'affiche. Sous la supervision de Lee Hallyday, il enregistre en Angleterre "Viens danser le twist", un titre qui marque un véritable tournant musical en France en popularisant cette nouvelle danse. À cette époque, il officialise l'orthographe de son nom avec deux "y". Avec ce succès retentissant, Johnny Hallyday devient l'idole incontestée des jeunes.

La pochette de "Viens danser le Twist"

En décembre 1961, Johnny sort l’album "Salut les Copains", clin d’œil à l’émission de radio du même nom qui a contribué à son ascension. Ce disque contient notamment "Retiens la nuit", une ballade écrite par Charles Aznavour et Georges Garvarentz. Ce titre marque un changement dans le style du chanteur, qui alterne désormais entre rock endiablé et chansons plus mélodieuses. Ce subtil équilibre entre provocation et romantisme lui permet d’élargir son public et d’asseoir encore davantage son statut de légende du rock français.

La pochette de "Salut les copains"

Au printemps 1962, Johnny Hallyday enregistre aux États-Unis, à Nashville, l'album "Sings America's Rockin' Hits", un projet audacieux entièrement interprété en anglais. Cet album marque une première pour le chanteur français, qui décide de conquérir le marché international. Bien que les ventes restent modestes, l'album est salué par la critique et distribué au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

En avril, Johnny Hallyday reçoit son premier disque d'or pour "Let's Twist Again". De retour aux États-Unis, il enregistre de nouveaux titres et entame une tournée promotionnelle, apparaissant sur les campus universitaires et dans plusieurs émissions télévisées, dont le mythique "Ed Sullivan Show", bien que tourné au Moulin-Rouge à Paris.

Johnny Hallyday au Ed Sullivan show en 1962

En 1962, Johnny Hallyday enchaîne les succès avec des titres phares comme "Laissez-nous twister", "Pas cette chanson", "Elle est terrible" et surtout "L'idole des jeunes", qui devient son surnom emblématique. Il triomphe à l'Olympia du 25 octobre au 12 novembre 1962, popularisant le twist et introduisant en France le mashed potato, une nouvelle danse venue des États-Unis. Son show devient un véritable spectacle théâtralisé, avec des mises en scène impressionnantes, notamment une bagarre sur "La bagarre" et une scène dramatique inspirée du film "La Fureur de vivre" sur "I Got a Woman". Le succès est immense, confirmant son talent scénique.

Johnny Hallyday à L'Olympia en 1962

Début 1963, Johnny Hallyday se produit au Palladium de Londres avant d'entamer une tournée au Liban. Cependant, à son arrivée à Beyrouth, des tensions politiques entraînent l'annulation des concerts. Considéré comme persona non grata, il rentre en France, mais l'affaire fait grand bruit et est même débattue à l'Assemblée nationale. Le 22 juin 1963, un concert gratuit Place de la Nation, avec Sylvie Vartan et Richard Anthony, réunit entre 150 000 et 200 000 spectateurs. L'événement tourne au chaos avec des affrontements entre bandes rivales et des arrestations massives. Le Monde publie alors un article du sociologue Edgar Morin, qui introduit le terme "yéyé" pour désigner cette nouvelle génération

Concert de Johnny à la place de la Nation à Paris en 1963

Johnny Hallyday enchaîne avec le tube "Da Dou Ron Ron", classé huit semaines numéro un. Cependant, un scandale éclate lorsqu'il interprète "La Marseillaise" en version rock à Trouville le 14 juillet, provoquant l'indignation des anciens combattants. Parallèlement, il tourne le film "D'où viens-tu Johnny ?", dont la bande originale inclut les succès "Pour moi la vie va commencer" et "Ma guitare", renforçant encore son statut d'idole des jeunes.

Affiche du film : "D'où viens-tu Johnny ?"

Début 1964, Johnny Hallyday sort le titre "Les guitares jouent" avec son nouveau groupe Joey and the Showmen. Il adapte pour la première fois un titre des Beatles, "Quand je l'ai vue devant moi" (version française de "I Saw Her Standing There"), et explore le country blues avec "Excuse-moi partenaire". Son troisième Olympia, du 6 février au 15 mars, est un succès tant public que critique. Après une série de concerts en province, il est appelé sous les drapeaux et intégré au 43e régiment d'infanterie de marine à Offenburg, en Allemagne, bénéficiant d'un report pour honorer ses engagements artistiques.

Johnny Hallyday pendant son service militaire à Offenburg en 1964

Avant son service militaire, Johnny Hallyday enregistre l'album "Johnny, reviens ! Les Rocks les plus terribles", sorti en juillet 1964 et composé d'adaptations de standards du rock américain. Pendant son service, l'armée exploite sa notoriété pour des films de propagande destinés à la jeunesse et des émissions télévisées diffusées depuis la caserne. En échange, il obtient l'autorisation de continuer ses enregistrements, à condition de poser en uniforme sur ses pochettes d'album. C'est à cette période qu'il enregistre l'un de ses plus grands succès, "Le Pénitencier", qui deviendra l'un des titres emblématiques de sa carrière.

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